Aujourd’hui, je vous présente le travail de la photographe Emmanuelle Brisson, je ne vais pas parler de mariage, ni de séance d’engagement, mais bel et bien de l’univers d’une photographe.
À travers ce shooting, qu’Emmanuelle a réalisé avec des enfants, au musée Bernard d’Agesci à Niort, j’ai voulu partager avec vous un autre aspect de son travail.
Pour découvrir un peu plus l’univers d’Emmanuelle Brisson, je n’ai pas pu m’empêcher de lui poser plein de questions, histoire de mieux connaitre cette fabuleuse photographe, que j’adore !
Et une petite parenthèse, si vous aimez les jolis doudous et vêtements figurant sur les photos, je vous ai mis en bas de l’article les 2 créateurs de talents (un gros coup de coeur également) !
Voilà donc l’interview en exclusivité rien que vous 🙂
L’interview d’Emmanuelle Brisson
Bonjour Emmanuelle, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour Nathalie 😀 , je m’appelle Emmanuelle Brisson, j’ai 40 et quelques et je suis photographe depuis près de 8 ans.
A quel moment as-tu commencé à t’intéresser à la photographie ?
je m’y intéresse depuis toujours. J’avais 11 ans quand j’ai fait mes premières images avec un appareil en plastique gagné dans une foire, mais c’était l’époque de l’argentique et ses contraintes. J’ai toujours aimé l’image, la photo, et notamment très marquée adolescente par les pochettes d’albums ainsi que les photos de mode … je découpais, collais, déchirais, épinglais tout ce que je trouvais « beau ».
Et en 2008, j’ai réellement commencé à en faire, avec une démarche d’auteur, très personnel, très intime.
C’est un moment dans ma vie où j’avais des choses à dire, à sortir de moi. C’est passé par la photographie étant le support qui m’était le plus familier mais aujourd’hui je me dis que cela aurait pu être la peinture ou l’écriture…
Quels types de matériel photo utilises-tu ? un objectif préféré ?
Je ne suis pas très « matos ». j’ai surtout besoin d’un matériel fiable et très docile 🙂
j’ai souvent une idée très précise du résultat et j’ai donc besoin d’un matériel qui suive mes envies. J’aime cependant beaucoup l’hasselblad 500cm que je me suis offert il y a quelques années. Vieil appareil argentique, avec une visée poitrine, c’est l’appareil de la contemplation et du temps suspendu: lumière calculée précisément, cadrage méticuleux, concentration … la prise de vue devient presque un cérémonial à la gloire de cet appareil de légende (il est quand meme allé sur la lune 😉
Où puises-tu ton inspiration ? et comment travailles-tu ?
Mon inspiration vient principalement de ce que je vis, de ce qui me trouble, me touche.
Quand je photographie je disparais. Je n’ai plus de sensation de chaud, de froid, de faim, plus aucune notion du temps … je suis totalement happée par la séance, par les tensions qu’elle suscite et dont je me sers. Et puis le temps fait disparaitre les gênes, les timidités et la séance devient de plus en plus intense et sincère.
Que préfères-tu dans ton métier de photographe ?
D’avoir un autre métier pour me permettre une totale liberté dans celui de photographe 🙂
Comment décrirais-tu ton univers photographique ?
Je suis obsédée par la sincérité que je mets dans mon travail photographique, alors ce que je fais me ressemble : drôle et joyeux quand je me sens bien et sombre et morbide quand des choses douleureuses m’habitent.
Mes photos parlent de l’intime et je crois qu’il ne faut jamais tricher. Photographier, à titre personnel ou professionnel, est un engagement. On ne peut pas faire n’importe quoi des histoires des autres ou de la sienne.
Lorsqu’on me confie l’écriture photographique d’un mariage par exemple, je me dis quelle chance qu’on me fasse confiance pour être là à un moment pareil mais aussi quelle pression … c’est l’un des moments les plus importants de la vie des gens et il faut en être digne.
Quels sont tes rêves de projets à venir ?
je ne demande rien de plus que de pouvoir encore et toujours faire des photos parce que c’est ce que j’aime faire le plus au monde.
Ta phrase ou mot fétiche ?
« La photographie a sauvé ma vie » Nan Goldin
Prestataires et lieu du shooting
Les adorables doudous, petits lapins, nuages et compagnies : Lelewou (100% Made in France) et sur Facebook | Vêtements & accessoires : Petit ça et sur Facebook | Lieu : Musée Bernard d’Agesci à Niort